Tu vas où tes pieds

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Tu vas où tes pieds

Spin off / Les deux sœurs de Cendrillon
Dans toutes les versions du conte de Cendrillon, modernes ou anciennes, les deux sœurs sont réduites à deux adjectifs : méchantes et laides (elles peuvent être bêtes aussi). Parfois, elles portent un nom, souvent pas. N’ont pas d’identité, n’en valent pas toujours la peine.
Nous avons voulu leur donner voix, leur donner corps. Revisiter le conte de Cendrillon par leur prisme, uniquement le leur. Et voir ce que cela révèle.
Résumé
L’aînette et la Cadée vivent avec leur mère. Un jour, elles s’installent chez son nouveau mari. Nouvelle maison. Nouvelle famille. Nouvelle vie. Et les promesses qui vont avec. Mais la réalité ne va pas toujours le cours que l’on voudrait lui imprimer. 
+ extrait :
« 13. Il était une fois, Princesse

Princesse, il m’appelait comme ça.

J’ai toujours connu qu’il m’appelait comme ça. Princesse à tout bout de champ. D’ailleurs longtemps, j’ai cru que c’était ça mon prénom.

LucreciA, je voulais pas. Ce prénom, c’était pour une autre que moi. Une autre qui ne m’intéressait pas. Princesse, je préférais. LucreciA, c’était si commun, si plat.

Princesse, je pouvais m’imaginer des destins grandioses. J’allais devenir gracieuse et de beauté porcelaine fragile comme une poupée. Un garçon beau, grand, riche et célèbre allait venir me chercher pour m’emporter cheval crinière crin blanc vers des lointaines contrées, des îles vierges et luxuriantes ! J’aurais un destin grandiose !

Je ne sais pas si mon père quand il m’appelait Princesse, ça résonnait les mêmes choses. En tout cas, longtemps, j’ai cru qu’on se racontait les mêmes histoires lui et moi. De ces histoires complètement folles où, après mille péripéties, je finissais invariablement heureuse et forcément comblée d’enfants ! J’avais tellement hâte.

Princesse, j’adorais les mondes que ça me mettait dans la tête !

Princesse, je ne sais pas mon père ce qu’il voyait quand il m’appelait comme ça. Pour moi, c’était limpide, évident que je deviendrais une princesse plus tard. Et je serai moi aussi une célébrité de magazines. La coqueluche des carnets mondains.

Je me suis mise à bosser. C’est un sacré travail devenir une princesse ! Et même si je cachais sous mon matelas petits pois que j’aimais pas et tant pis si je dormais mal. Et je me tenais droite et sans caprices ! Capricieuse un brin, je pouvais, mais pas plus qu’il ne fallait, sinon, ça devenait un vilain défaut ! Une princesse n’est pas une vilaine ou alors… »

DISTRIBUTION

ÉQUIPE DE CRÉATION

ÉCRITURE
Stéphan Riegel
MISE EN SCÈNE 
Nadège Tard
JEU
Margot Mornet, Sylvia Rey, Isabelle Tesson
LUMIÈRE
En cours
MUSIQUE
David Charrier
SCÉNOGRAPHIE/ACCESSOIRES
En cours
VISUEL
Stéphan Riegel

 

Spectacle autonome
Jeune public, à partir de 10 ans / En scolaire: à partir de la 6ème
Durée : 50 min
Jauge : de 130 à 180 spectateurs en fonction des lieux

Espace scénique minimum : ouverture 5m / profondeur 4m / 

PRODUCTION

La compagnie est soutenue par la ville de Luçon et la Communauté de Communes Sud Vendée Littoral.

Remerciements au théâtre le Jean-Baptiste de Chaillé les Marais et à toutes les personnes qui se sont associées au financement participatif.

Crédit photo : Cie Supernovas

La compagnie Supernovas est référencée ADAGE (pass culture)

DATES À VENIR

Compagnie professionnelle
Soutiens : Ville de Luçon, Théâtre Le Jean-Baptiste de Chaillé les Marais.

Crédits photos ©

© JEAN-LUC BEAUJAULT   © VIRGILE GÉMONET   © PASCAL GLAIS   © ANGELA KORNIE   © TOF PELLETIER   © SAKADO